• Mon Compte
  • Panier
  • Partenariat 2018

Cave des Viticulteurs de Bonvillars

Livraison gratuite

Pour toute commande de plus de CHF 500.-
  • Accueil
  • La cave
    • Présentation
      • Partie technique
      • La Vinothèque
    • Visites de cave
    • Terroir
    • Vision
    • L’histoire
      • Les Premiers Ceps
      • 1943-1979
      • 1982-1983
      • 1985-2003
      • Dès 2005
    • Témoignages de vignerons
  • Boutique
    • Domaine du Terraillex
    • Blancs Bonvillars AOC
      • Chasselas élégants et délicats
      • Spécialités blanches typées et originales
    • Rosés Bonvillars AOC
      • Rosés raffraichissants et légers
      • Rosés fruités et équilibrés
    • Rouges Bonvillars AOC
      • Rouges puissants et veloutés
      • Rouges raffinés et soyeux
    • Gamme Gourmand – Bonvillars AOC
    • Idées cadeaux
  • Promotion
  • Location de salle
  • Visites de cave
  • Contact
  • fr
    de

Durabilité et traitements raisonnés en point de mire – Agri du vendredi 8 février 2019

Durabilité et traitements raisonnés en point de mire

 

L’assemblée générale de l’Association vaudoise de formation continue et de conseil en viticulture (Vitiplus), organisée mercredi 6 février à Bonvillars (VD), a fait le point sur les moyens mis en œuvre pour réduire le recours aux produits phytosanitaires.

 

A l’image du monde agricole, la branche vitivi­nicole ne cache pas son anxiété face aux deux initiatives contre l’utilisation de pro­duits phytosanitaires, sur les­quelles le peuple suisse sera vraisemblablement appelé à voter au premier semestre 2020. L’assemblée générale de Vitiplus, qui s’est déroulée mercredi 6 février à la Cave des viticulteurs de Bonvillars (CVB), a montré à quel point cette thématique préoccupe et mo­bilise les professionnels de la vigne et du vin. David Rojard, responsable de l’Office de conseil viticole de Proconseil, a relevé des demandes d’accompagnement vers des pratiques bio en hausse. Quant à la stratégie en matière de phytos, tournée vers l’optimisation des traite­ments, elle jouit d’une grande attention. «Plus de 900 per­sonnes sont abonnées à nos bulletins viticoles. C’est plus que le nombre de vignerons du canton», a souligné le collaborateur de la filiale de vulgari­sation de Prométerre. Son collègue David Mar­chand a, pour sa part, signalé la création de deux groupes d’intérêt directement liés à la recherche de solutions pour minimiser le recours à la chimie. L’un d’eux se penche sur les engrais verts, l’autre sur les possibilités de se pas­ser des herbicides dans les vignes en terrasses.

 

Quant à Frédéric Blanc, président de Vitiplus, il a rap­pelé, lors de son rapport, la nouvelle organisation du Plan vaudois de réduction des risques liés à l’utilisation de produits phytosanitaires. «Un comité de pilotage a été nommé et chaque branche a son groupe de travail (arbori­culture, maraîchage, grandes cultures et viticulture). Des mesures transversales et pro­pres à chaque secteur sont en cours d’élaboration, sous la conduite de Proconseil», a­ t’­il précisé. Et d’évoquer, sous sa cas­quette de vice­président de Vitiswiss, un outil mis en place par l’organisation faîtière pour traquer les traces de produits phytosanitaires dans les vins indigènes. Opérationnelle de­puis cette année, la plate­forme résidus permet aux vi­gnerons qui le souhaitent de faire analyser leurs échantil­lons par un laboratoire suisse. Cette procédure centralisée diminue leurs frais tout en créant une base de données «dans le but d’aboutir à des vins à zéro résidu», a expliqué Frédéric Blanc.
Contribution peu sollicitée
Ce dernier a fait part de son questionnement au sujet de la contribution à l’efficience des ressources introduite en 2018 pour la réduction des phytos dans les vignes. «A ma connais­sance, 1500 hectares, soit 10% du vignoble suisse, ont été ins­crits. Intérêt timide ou man­que d’attractivité des contri­butions? L’avenir nous le dira.» L’intervenant a aussi en­couragé les membres de l’as­semblée à habiller leurs bou­teilles avec le label Vinatura, dont l’une des exigences porte sur l’utilisation raisonnée des intrants. A ce propos, la colla­boration avec IP­Suisse pour l’écoulement des vins por­teurs du signe distinctif né­cessite quelques ajustements. «L’élaboration du cahier des charges et du système à points par Vogelwarte prend beaucoup plus de temps que prévu. Les visites sur les ex­ploitations test viennent juste de commencer», a expliqué le vice­président de Vitiswiss.Outre la problématique des produits phytosanitaires, la branche vitivinicole a fort à faire avec le virage de l’AOC vers le système des AOP­IGP. Luc Thomas, directeur de Pro­méterre, et Philippe Hermin­jard, secrétaire de la Fédéra­tion vaudoise des vignerons, ont abordé ce thème lors de leur intervention respective. Selon eux, cette «révolution», pour reprendre les propos du second cité, ne saurait avoir lieu sans l’octroi d’un délai rai­sonnable, moyennant le res­pect de certaines conditions en cours de négociation.

 

Moins de membres mais une position forte
La séance a permis de pren­dre connaissance de quelques chiffres clés concernant l’as­sociation cantonale. Avec 526 membres, la section vau­doise de Vitiswiss enregistre une légère diminution de son effectif (dix­sept démissions, six nouveaux venus). Cette «lente érosion», attribuée à la restructuration des domaines, n’empêche pas Vitiplus de couvrir plus de 80% des sur­faces viticoles cantonales.«En comparaison avec les autres sections, nous res­tons largement leaders, avec 289 certificats vigne et 65 cer­tificats cave, dont 12 avec la­bel. Je tiens aussi à souligner un total de 1002 participations aux séances, soit plus de 1,8 par exploitation, ce qui démontre l’intérêt et l’impor­tance que chacun attribue à la formation continue», a ajouté Frédéric Blanc.
Un programme chargé

Le président a encore re­levé la concentration inhabi­tuelle de rendez­vous liés au monde viticole durant l’année en cours. Hormis, les salons Divinum, à Morges, et Arvinis, pour la première fois à Palexpo à Genève, la Suisse romande aura le privilège d’accueillir trois événements de grande envergure. Du 2 au 5 mai, Aigle sera l’hôte du Concours mon­dial de Bruxelles, alors que le congrès de l’Organisation internationale de la vigne et du vin rassemblera 600 délégués de 47 pays du 15 au 19 juillet à Genève. La Fête des vigne­rons, programmée du 18 juil­let au 11 août à Vevey, bou­clera cette trilogie inédite et prestigieuse, de quoi aborder avec un maximum d’aplomb la prochaine période des ven­danges. Ludovic Pillonel

 

Agri – Vendredi 8 février 2019

Nos prochaines activités

Mar 21

After

Avr 12

Tournée des capites

Mai 16

After

Juin 20

After

Horaires d’ouverture

Lundi-mercredi   8h00-12h00

13h30-18h00

 Jeudi-vendredi   8h00-12h00

13h30-18h30

Samedi   9h00-12h30

Moyens de paiement

Pour les achats effectués dans notre boutique nous acceptons les moyens de paiement suivants:

Logo_credit_card

A découvrir également

  • Actualité
  • Agenda
  • Galerie photos
  • Témoignages de vignerons

Tous droits réservés   Sociétaires

©Emmanuel Neuhaus création de site internet